JOUR 58
Ce matin je fais un petit déjeuner qui cale au bide, parce qu’on a une bonne journée de prévue : taxi jusqu’à la maison de Thierry et Sophie, balade à vélo, déjeuner, puis test covid et retour au bateau (si si, comparé à rester à bord ça fait une grosse journée !).
C’est marrant ce boulot, parce que finalement c’est mon BAFA qui me sert le plus : avant de quitter le bateau, il faut s’assurer que tout le monde a son chapeau, sa crème solaire, son masque, son portefeuille… Je leur fais aussi penser à une bouteille d’eau, parce qu’il fait chaud quand même, il ne faudrait pas se déshydrater…bref, c’est marrant les riches, et pas très autonomes.
On gare l’annexe, on met le cadenas, on attrape un taxi, et ça y est nous voilà arrivé chez leurs amis. La maison est géante, magnifiquement aménagée et décorée, avec piscine et au moins 8 chambres pour accueillir du monde. Les maisons typiques à Minorque sont en crépis blanc avec des volets verts (ça rappelle un peu l’île de Ré, m’enfin je dis ça je dis rien…).
A peine arrivé on part en virée vélo, électrique cela va de soi, m’en fous je suis contente ! Contente de sortir du bateau, contente de faire du vélo, contente de voir un peu l’île, j’ai pas mal de chance d’avoir été invitée.
Retour à la maison, c’est l’heure de l’apéro ! Je profite de la piscine tout en goûtant l’alcool et la charcuterie locale, la vie est belle et ça fait du bien de souffler. Le déjeuner est ouf, Sophie nous a gâté avec des salades, tomate mozza, melon, c’est frais c’est bon.

Bon, il est 15h, les affaires reprennent, on doit aller à l’aéroport pour se faire curer le nez pour un test covid. Je repasse en mode animatrice « vous avez pensé à récupérer votre maillot de bain ? Et votre sac à main ? Tout le monde a sa casquette ? »
Back to the boat, on lève l’ancre et on va mouiller à Cala Teulera, qui est plus proche de la sortie de l’estuaire. Peter veut partir tôt pour la Sardaigne demain, du coup il anticipe en mouillant proche de la sortie.
L’endroit est blindé, c’est un peu délicat de savoir où jeter l’ancre, il faut prendre en compte la profondeur, les conditions météo, et les bateaux autour (y a rien de plus galère que de jeter son ancre par-dessus l’ancre d’un voisin…).
Une fois mouillés, je drop Ann et Peter sur la petite île, et je passe un bon moment à discuter avec Molly à bord du cata. Ça fait du bien de se poser un peu, je prépare le dîner, j’ai du temps pour moi, ça fait du bien aussi.
Dodo tôt, demain Peter veut partir aux aurores, va falloir être opérationnelle.